Pourquoi ce site ?
Je suis une personne qui adore partager ce que je vis, mes expériences. Ce site me ressemble car il y a une certaine interactivité, il y a du partage, des échanges. J’aime partager, interagir, je le fais sur les réseaux sociaux. Ce site est important car il sera plus personnalisé avec l’apport et l’enrichissement de personnes réellement intéressées d’interagir avec moi, à co-construire avec moi. J’irais même jusqu’à la co-création. Je suis et j’existe à travers ce que j’ai vécu, à travers les personnes que j’ai rencontrées, et j’aimerai aujourd’hui illustrer cela dans un cadre un peu plus spécifique.
Olfa Fadhel Khalil
L’Éthique ma valeur clé
Lorsque j’ai commencé à faire le travail sur moi, j’avais un mode de fonctionnement qui était motivé par une très grande valeur derrière mon comportement qu’on appelle dans notre jargon l’idéologique. Ça veut dire que j’avais un système de valeur très élevé, qui pouvait être en même temps un excellent moteur pour le travail mais aussi limitant. Dans ce travail je me suis rendue compte que l’Éthique est quelque chose qui est indiscutable, je ne voulais pas avancer dans n’importe quel travail, relation s’il n’y avait pas un côté Éthique important mis en commun avec les personnes qui étaient sujet de collaboration ou de la relation. Je pense que si on ne mettait pas un système de valeur important dans nos interactions à tout moment cette relation peut prendre une tournure non désirée parce qu’elle n’est pas basée sur des valeurs et des principes qui sont importants pour l’un et pour l’autre. On peut très bien vivre comme dans la jungle mais on ne peut pas être dans des relations saines, mais dans des relations qui deviendront à un moment donné toxiques. Dans le cadre, d’une structure, d’une communauté ou même d’un pays, la responsabilité, l’engagement, et l’implication ne peuvent être manifesté que par un sens éthique qui sera variable d’une personne à l’autre sans que cela ne devienne paralysant ou limitant. L’Éthique pour moi est un système de valeurs et de principes, qui à tout moment peuvent être rediscutés.
L’Éthique est une sorte de moralité qu’on porte tous en nous mais il ne faut surtout pas que cette moralité soit des jugements de valeurs portés sur les personnes et la ligne est très fine entre les deux parce que lorsque nous parlons d’Éthique ou de Morale. En fait on se trouve quelque part dans le jugement, mais ce qui va faire la différence, c’est le fait de mettre en commun ce sens Éthique, entre les personnes qui seront appelées à collaborer ou à avoir une quelconque relation qu’elle soit d’ordre professionnel ou personnel.
En fait l’Éthique est l’art de savoir mettre un socle commun de valeurs qui permettront d’évoluer ensemble et de s’arrêter pour questionner un comportement pour le comprendre et non le juger.
Présentation d’Olfa Fadhel Khalil
Mon enfance:
J’ai étudié partout dans les régions de la Tunisie, parce que mon père était amené à se déplacer pour le travail et pour lui il était très important que sa famille soit avec lui. La richesse de mon expérience commence de là. J’ai fait une section qui était dans le temps une spécialité de « garçons », les filles ne pouvaient pas faire la section maths technique, c’est une branche qui demande au-delà du travail intellectuel un certain travail manuel, on devait aller dans des ateliers et travailler sur le tournage, fraisage, électricité, etc,
Et bien sûr ça fait partie du fait que j’avais l’impression à tout moment de ma vie de devoir prouver quelque chose, pour trouver ma place dans la famille. Je devais être brillante, excellente, je devais être capable de tout faire, ne pas m’arrêter, ne pas déclarer à un moment donné que je ne pouvais pas.
J’ai fait cette section parce que ce n’était pas quelque chose de donné pour les filles, encore moins dans la région ou j’étais qui était Metlaoui qui est une région minière, qui était assez difficile en termes de conditions et donc cette spécialité je l’ai faite normalement pour pouvoir faire mécanicienne d’avion.
Mais de retour à la capitale Tunis, j’ai intégré un lycée technique à Tunis, je n’ai pas pu résister aux intimidations, parce que bon, mon paraître ne coïncidait pas avec la spécialité et j’ai eu des conditions vraiment très difficiles, avec les professeurs et les élèves : ce qui m’a poussé à changer de spécialité.
J’ai donc connu mon premier échec, je n’ai pas eu mon Bac cette année-là puisque c’était l’année ou j’ai changé de section, et même quand j’ai eu mon bac ce n’était pas en cohérence avec ce que je voulais avoir.
Ma vie d’étudiante
Puis j’ai été faire, sans conviction des études de gestion, j’étais à l’ISG, on avait deux années de tronc commun, puis il y avait une spécialité à choisir, à partir du tronc commun je me suis rendu compte que j’étais très attirée par les matières en relation avec l’Humain, donc le droit, les ressources humaines, …
Quand je devais faire ma spécialité, je voulais faire la branche « Personnel » il s’agissait de l’administration du personnel au sein d’une entreprise, et l’année où je devais faire mon choix c’est devenu la Gestion des Ressources Humaines.
C’était à cette époque la branche poubelle et dans mon entourage on me questionnait par rapport à ce choix sauf mon père qui me disait qu’au contraire c’était vraiment précurseur comme choix, parce que partout dans le monde les Ressources Humaines prennent une place primordiale en entreprise et que je serai parmi les premiers à intégrer cette branche qui devient une priorité. C’est là que j’ai intégré la spécialisation Ressources Humaines, et j’ai cartonnée, j’étais major de promotion pendant les 2 années ou j’ai fait cette spécialité parce que c’était vraiment quelque chose que j’aimais faire. J’ai mis du temps à avoir ma maîtrise, entre temps j’ai eu mes deux enfants, je prenais à chaque fois une année sabbatique, et reprenais l’année d’après.
Ma formation et ma vie adulte
Ensuite j’ai travaillé avec mon mari, parce que j’avais besoin de flexibilité dans mon travail pour pouvoir m’occuper de mes enfants en bas âge de 94 à 99, et en même temps je commençais à faire des formations de formateurs, et j’ai intégré un groupe qui faisait la mise à niveau de l’entreprise tunisienne, au niveau RH.
J’ai fait ce travail au niveau de plusieurs entreprises : ce qui m’a permis d’avoir de l’expérience dans plusieurs industries, plusieurs secteurs, et de comprendre comment ça se passait au niveau des directions RH. J’ai accompagné des entreprises pour cette mise à niveau ce qui m’a permis de renforcer mon expertise.
Puis on a lancé mon mari et moi l’espace Baroque, je me suis occupée du chantier, du recrutement, de la formation, de la mise en place, et en 2003 j’ai commencé à faire un arrêt sur image par rapport à ma vie mon cursus.
Après cela, j’ai été sollicité par un cabinet pour faire un remplacement en tant que formatrice en communication je l’ai fait à titre gracieux pour le cabinet qui pour me récompenser m’a offert une formation en Programmation Neuro Linguistique, la PNL. Quand j’ai fait la PNL, lors des ateliers on était appelés à faire des travaux en binôme et un accompagnement pour la personne qui était en face de nous et quand j’ai fait cette mise en situation, la personne que j’ai accompagnée m’avait demandé où j’avais fait ma certification en coaching, c’était la première fois que j’entendais parler de Coaching. Cette personne m’a conseillé de me faire certifier, parce que j’avais des prédispositions pour être un excellent coach, et c’est là que j’ai commencé à faire de recherches sur le métier de coach, et je me suis lancée.
A partir du jour où j’ai commencé à me faire certifier j’étais accompagnée par un mentor, Jean Pierre Békier, qui avait déjà une vingtaine d’année d’expérience dans le domaine, et j’ai enclenché un travail sur moi. C’est essentiel pour réussir une posture de coach avec toutes les caractéristiques requises d’un coach, j’ai découvert mes limites, mes croyances limitantes et en 2007 j’ai commencé à pratiquer les coachings.